La puce, le tatouage et le régulateur

Retour sur l'affaire du tatouage du Pentiul III, le PSN, face aux lois informatiques et libertés.


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ZDNet a publié le 22 novembre une enquête sur le tatouage des puces d'Intel, le Processor Serial Number (PSN), reprenant un document inédit de la CNIL qui détaille les conditions dans lequelles le PSN peut être déployé en respect des lois et principes en vigueur dans l'Union européenne.

On y apprend notamment:

Le PSN devait être la grande innovation de l'année pour Intel. Mais sa sortie (janvier 99) s'est plutôt soldée par un fiasco. Car c'était oublier qu'un tel dispositif, installé "par défaut" sans contrôle de l'utilisateur, va à l'encontre de deux directives européennes. Fin février, un groupe de travail ("article 29") de la Commission européenne a même publié deux avertissements très clairs sur le sujet (lire le bulletin 5.02). Ce même groupe a rencontré des représentants de la multinationale &laqno; à deux reprises » avant la fin du printemps. La Cnil, de son côté, a eu un premier rendez-vous avec Intel France le 21 avril 1999.

Le Droit européen a donc poussé Intel au changement de politique ­ radical ­ "au niveau mondial", indique un chargé de com' de Microsoft France, envoyé en première ligne pour vendre à la presse qu'elle s'est mis en conformité avec le régulateur.

http://www.zdnet.fr/actu/soci/demo/a0011663.html

 

Selon Intel France, les premiers contacts avec Phoenix et American Megatrend Inc (AMI), ses deux fournisseurs de Bios, ont été pris par Intel Corp. en mai 1999. Modèles concernés : Pentium III et Pentium III Xeon.

 

  • Lire le document de référence
  • Comment Intel a corrigé le tir en cédant une partie du pouvoir à l'utilisateur
  • Article d'actualité, le fond de l'affaire et le détail des tractations