1.09 Brief Notes

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netizen 1.09 - 21 dec 1995
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Richard's Tatoo

Découvrez le dernier tatouage branché : le code perl qui implémente l'algo de chiffrement RSA, gravé sur le bras de Richard White, un citoyen californien. Identique aux trois lignes qui figurent sur le "t-shirt munitions". Un imprimeur américain est même prêt à fabriquer des tatouages lavables.

Richard's Totoo : Adam Back's page in English.

Take a look at the tatoo US citizen Richard White decided to draw on his arm : RSA crypto algorithm in perl code. The same that appears in the so-called "munitions t-shirt". Soon available : temporary tatoos showing a barre-code of the same program.


L'internet en Pologne matraqué par les nouveaux tarifs

Depuis le 1er janvier, les tarifs de connexion en Pologne ont subi un retoilettage digne du capitalisme pur et dur. NASK, le monopole national des télécoms, a décidé de baser ses tarifs sur le flux de données, et non plus en fonction du débit de la ligne. Le coût de 1 dollar pour 2 megabites (reçus ou envoyés), ajouté à des frais d'installation qui ont été presque multiplié par 10, a été acceuillie par une unanime protestation de la communauté Internet polonaise.
Les universitaires, les rares services commerciaux et les six providers privés ont signé une lettre dénonçant "le risque d'encourager le sabotage économique pour faire payer les autres à sa place, risque de contraindre les fournisseurs privés à quitter la Pologne" et menace, dans l'ensemble, "le rayonnement de la Pologne dans le monde". Le centre de la protestation a bien-sûr pris place sur le Web, dans la plupart des sites concernés.

Poland's protest.

The online Polish community appeals for a worldwide protest against a project that would cause "the death of the Internet in Poland" : a "per byte" new tarification (1$ per 2 Mb), along with an almost 10-fold price increases in telecom furniture.
Protestez vous aussi / Protest and explanations in English.


Double jeu de Netscape

Jim Clarck, le patron de Netscape, s'est fait conspuer fin novembre dans la liste des crypto-libertaires Cypherpunk. Lors d'un salon, il avait déclaré que pour sécuriser les données sur le Net, le gouvernement devait y avoir accès. Supportant implicitement le "key escrow" à l'américaine. En ajoutant : "Ce n'est pas populaire, mais ce sera nécessaire." Il n'en fallait pas moins pour déclancher l'hostilité des netizens.
En privé, Clark s'est dit "furieux" par l'interprétation négative de propos qui n'étaient, a-t-il dit, que des "commentaires pragmatiques". "Tous les gouvernements sont préoccupé par le terrorisme et leur sécurité nationale. Ils continueront à restreindre nos tailles de clé si nous ne leur donnons pas les moyens légaux d'avoir accès aux informations." Un communiqué s'en suivi expliquant "la firme opposition de Netscape aux projets du gouvernement [US] sur le chiffrement (...)." Notamment le fait que la loi n'autorise pas l'exportation de clés supérieures à 40 bits, trop faible pour garantir le secret.
Néanmoins, les mauvaises langues reprochaient à la firme de Jim Clark d'avoir recommandé le système Fortezza, une carte PC de chiffrement utilisée par les réseaux gouvernementaux et mis au point par la puissante National Security Agency. "Cela renforcera notre position de leader dans la fourniture de logiciels de navigation pour le gouvernement fédéral", a dit le numéro 2, Marc Andreessen. Ce ne sont pas des propos en l'air, mais un communiqué de presse officiel.

NetScApe?

Jim Clark said he opposed existing US key escrow encryption proposal, even if he considers such a control "not popular ... but necessary". On the other hand, Netscape expressed "its intent to support the Fortezza security card, a security technology based on US government standard cryptography".

Links
Clark's personal reaction (a bit contradictory) after Cypherpunk attacks and his views about key escrow policy.
Netscape's official position on key escrow proposal.
Netscape press release concerning the NSA's Fortezza card, and Andreesen's statement.


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